Texte libre

Proverbe du jour.

Dans une époque de Ténèbres un aveugle est le meilleur guide.

Dans une époque de Démence, regardons le fou nous montrer la voie.

 

 

 

   

I need...

Samedi 30 juillet 6 30 /07 /Juil 00:00

  Après avoir retiré mon T-shirt, j’empoigne fermement l’instrument dans la main droite et l’approche lentement vers mon regard. Je contemple attentivement l’objet tranchant qui va venir lacérer ma chair presque malgré moi, et curieusement je ne suis pas effrayé, je n’ai pas peur, et peut-être même que j’ai hâte de goûter à la douce douleur que doit procurer l’automutilation. J’aurais tellement aimé empêcher une telle chose d’arriver, mais je n’étais malheureusement qu’un simple spectateur condamné à regarder quelque chose sur laquelle il ne peut agir ; je me sentais un peu comme un marionnettiste auquel on aurait brisé chacun de ses doigts et obligé à  jouer son numéro de pantins. Ici en locurence les deux marionnettes  étaient chacune une facette de ma personnalité qui cherchaient à annihiler l’autre ; un spectacle des plus pathétiques en perspective. Je n’aurais jamais pensé en arriver là un jour. Je croyais avoir réussi à sortir de ce trou … oui, peut-être, mais après tout on peut très bien mettre des heures à sortir d’un trou et il ne suffit que de quelques secondes pour y tomber a nouveau.

On y est. La pointe du ciseau est figée sur mon pectoral gauche et mon poing serre le manche bien fort pour trancher avec plus d’efficacité. Haine ou dégoût ? Pour qui allait être ce premier coup ? Le temps semble être en suspend durant 3 secondes…

….

1..

….

2...

….

3.

!!!!

La lame légèrement rouillée déchiquette et pénètre dans la chair dés le début du mouvement et glisse jusqu’à sa fin. Belle balafre, 10cm environ, et quelques goûtes de sang qui perlent ici et là. Pour une fraction de seconde de douleur éprouvée j’ai pu ressentir mille fois plus de satisfaction, ça m’a l’air très rentable. Satisfait de détruire ce que je suis et satisfait également de matérialiser et apaiser la haine qui est la source de ce qui me pousse à vouloir me détruire, un cercle vicieux des plus sordides. On continue donc, pourquoi s’arrêter en si bon chemin : Et de deux, et de trois, et de quatre … plus vite … cinq, six, sept…plus fort…huit, neuf, dix…plus de satisfaction ! Oui,encore, continue, déchaîne ta haine sur celui que tu détestes ! Mais qui détestes tu le plus ? Aucune importance car les deux sont satisfaits du résultat produit. Au final c’est un ballet endiablé de taillades qui envahit ma chair et emplit la partie gauche de mon corps d’une belle couleur écarlate, le tout couronné par l’extase du devoir accompli. On se sent comme un héroïnomane après un bon shoot bien dosé. Aaah ! Comme cela fait du bien d’avoir mal !

Après une bonne dizaine de minutes de boucherie maison, je suis calme, serein, soulagé. Un coton et un peu d’alcool à 90 feront largement l’affaire pour désinfecter tout ça avec le petit plus de sensation de brûlure lors de l’application. Les plaies sont nettoyées, mais qu’en est-il de moi-même ? A vrai dire rien n’a bougé, je suis toujours un étranger dans mon propre domaine…

 

 

Par Dark - Publié dans : myhouseofpain
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Dimanche 24 juillet 7 24 /07 /Juil 00:00

 Le verrou de la salle de bains est fermé et je me trouve à présent seul dans ma prison blanche. Je me sens de plus en plus mal, une sensation impossible à décrire, du genre qui nous pousse à fuir toute présence vivante et nous isoler de tout contact extérieur. Ca brûle, mon crâne est sur le point d’exploser, c’est comme si quelque chose était en train de broyer lentement mon cerveau et me provoquait  de graves vertiges, l’altération visuelle de mon environnement ainsi qu’une fatigue insoutenable.  Je m’appuie sur le mur à ma gauche et je me laisse lentement glisser au sol pour finalement finir ma douce chute dans le coin de la pièce, recroquevillé, les bras repliés contre mon torse. Je ne me souviens pas de ce qui se passait dans ma tête à ce moment là sauf d’un vide absolu et d’une douleur flagellante. Combien de temps suis-je resté assis dans cet angle ? Ca je n’en sais rien et m’en fout pas mal, tout ce que je veux savoir c’est pourquoi a cet instant précis, au moment où j’ai redressé la tête, je me suis senti dans le même état de décadence qu’il y a 5 ans. Ce jour où j’était a deux doigts de m’enfoncer une lame acérée de plus de 20cm dans le cou.

Je me relève, et tel un pénitent épuisé par des années de maltraitances, je m’avance péniblement jusqu’aux lavabo afin de me rafraîchir un peu le visage. Et c’est en jetant un regard au miroir en face de moi que tout s’est bousculé dans mon esprit. Le simple fait de voir mon reflet m’a soudainement emplit de sentiments totalement contradictoires, je ne reconnaissais pas la personne dans ce carré de verre, je ne me reconnaissais pas. J’avais à la fois devant mes yeux la personne que je haïssais le plus sur cette terre et celle que je rêvais d’être depuis toujours, mais dans un cas comme dans l’autre j’étais incomplet. Je m’entends encore me parler à moi-même : « Regarde toi, tu me dégoûtes, est ce que c’est ça ta perfection ? Est-ce là le résultat de tant d’années passées à me créer pour finalement ne pas appliquer définitivement les directives que je t’apporte pour te permettre d’atteindre Ta Perfection ? Tu me répugnes tellement que tu mérites d’être puni et de saigner pour ce que tu t’es laissé devenir. », je ne pouvais contenir d’avantage la haine qui grandissait en moi, cette envie de faire du mal, de dégrader l’intégrité physique de quelque chose de vivant…. De ME dégrader. Cependant, en même temps  je ne pouvais nier le fait que je refusais de devenir quelque chose de si absolu, une chose capable de répandre autant de souffrance physique et morale autour de lui sans éprouver le moindre remord. Et si la meilleure façon de bloquer cette douleur et cette haine qui me consume de l’intérieur était de la matérialiser à l’extérieur ?

Dans les deux cas la souffrance physique est au rendez-vous…

Je détourne mon regard sur la gauche, vers l’étagère murale. Ils sont là, ils attendent sagement. Autrefois de bonne qualité, à présent un peu vieux, un peu usés, un peu rouillés aussi… mes ciseaux d’écolier qui me servent pour plein de choses. Le rasoir c’est trop classique, trop facile, presque trop courrant pour ce genre de travail… j’aime mes ciseaux d’écolier.

 

Par Templarius - Publié dans : myhouseofpain
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Vendredi 22 juillet 5 22 /07 /Juil 00:00

  Le mal a frappé à l’improviste, dans un moment et un lieu ou je ne l’attendais absolument pas. J’étais là, debout dans la cuisine, un verre de je ne sais quelle boisson à la main. Tout s’obscurcit autour de moi et je plonge dans un demi-sommeil sans que je puisse faire quoi que ce soit pour garder un semblant de conscience qui me permettrait d’endiguer cette étrange sensation qui s’emparait  de moi. A cet instant précis, j’oubliai tout. Je ne pensais plus a rien, je ne me souvenais de rien, seul le vide persistait dans mon esprit tourmenté. Je fixais bêtement le mur en face de moi comme un zombie regarderait l’horizon d’un monde auquel il n’appartient plus. Cet état quasi hypnotique a pu durer à peine quelques secondes tout comme quelques minutes … je l’ignore, vu que je n’étais plus en mesure d’identifier mon environnement ni le temps de l’événement.

Soudain, un flash. Tel une balle venant percuter mon crâne, un choc interne m’extirpa de ma torpeur et me fit ouvrir mes yeux qui scrutaient le néant. Et ce n’est qu’après la fraction de seconde qui m’avait permis de reprendre mes esprits que j’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête, que j’étais en train de sombrer lentement mais surement dans un état qui allait me pousser a faire quelque chose de grave. Je ne savais pas encore quoi, mais je savais que je ne tarderais pas à le découvrir …

3 personnes dans la maison. Il fallait absolument que je trouve un endroit où m’enfermer et être à l’abri de toute irruption extérieure pour subir les cruelles tortures que mon esprit s’apprettait à m’infliger. Et en locurrence, mon théâtre favori  pour jouer ce spectacle pitoyable qu’étaient la Souffrance et la Tristesse était la salle de bains.

 

Par Templarius - Publié dans : myhouseofpain
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Vendredi 24 juin 5 24 /06 /Juin 00:00

Missionaires ou meurtriers ?

 

A travers les siècles, les Chrétiens ont su conforter leur pouvoir sur le peuple avec une trés grande persuasion, même si parfois les moyens employés n'étaient pas trés "Catholiques". Cette belle communauté religieuse a honorée le principe de supériorité par la destruction de ses opposants, et ce dés 392 AD, date où la religion Chrétienne a été reconnue comme étant la religion officielle de l'Empire Romain. Il semblerait d'ailleurs que cette "directive" vienne d'en haut, Dieu aurait dit:

" Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence." Luc. Chapitre 19, Verset 27.

Autant le "Paradis" Chrétien est de la pure fabulation, mais il n'en est rien pour l'enfer. Aprés plus de 1000 ans d'actes de barbarie en tous genres perpétrés sur le continent Européen, les hommes de Foi ont su exporter leur cruauté aux quatre coins du globe. L'Eglise, qui a prétendue être l'instrument de la bonté affectueuse du Christ, a enseignée à de nombreuses populations appauvries le vrai sens des mots "souffrance" et "douleur".

Les peines réservées à ceux qui osèrent être différents:

Incarcération, privation de nourriture et maltraitance psychologique, lacération, mutilation, strangulation, mort par suffocation, écartèlement, écrasement, brûlures, garrot, ... mort lente et agonisante.

A present nous allons voir quelques unes de ces "pieuses" pratiques grace à des gravures datant du moyen age.

 

 

Le passage à la roue.

L'hérétique nu se voit tout d'abbord se faire casser un à un chacun de ses membres avec précision ainsi que ses articulations afin d'éviter un décés prématuré lors de l'opération. Ensuite il est "tréssé" dans les rais d'une roue puis levé par un poteau. De là, il était soit exposé à divers châtiments corporels exercés par ses bourreaux, soit tout simplement laissé à la vue des passants pour servir d'exemple.

 

 

Etripé.

Le condamné se voyait tout simplement vidé de ses entrailles alors qu'il est toujours en vie. Curieusement, d'aprés les inquisiteurs, l'âme de la victime restait intacte grâce à ce procédé.

 

 

La poire.

La poire vaginale était employée sur les femmes qui étaient soupçonnées d'avoir copulé avec le diable ou ses acolytes. La poire rectale était utilisée sur les individus de sexe masculin soupçonnés d'être homosexuels. La poire orale, elle, a été employée sur les pratiquants hérétiques ou sur des personnes ayant été surprises lors de pratiques " peu orthodoxes". Insérée dans la bouche, l'anus ou le vagin de la victime, la poire ést écartée au moyen d'une vis jusqu'à ce que les intérieurs soient déchirés, étirés et mutilés, causant presque toujours la mort. Les extrémités pointues de l'objet servaient également  à déchirer la gorge et les intestins.

 

 

Grillé.

Simple mais efficace.

 

 

Le berceau de Judas.

La victime est élevée dans les airs à l'aide d'une corde ou d'une chaîne puis abaissée jusqu'au vagin, l'anus ou  le coccis sur un pieux en bois massif. Le tortionnaire peut changer la pression exercée sur ces points en accrochant des poids sur la victime et en la laissant tomber de diverses hauteurs.

 

 

L'araignée de fer.

Le fer est habituellement chauffé à blanc et employé pour déchirer lentement les seins de l'individu. Il serait employé pour des crimes tels que l'heresie, l'adultère, les avortements, le blasphème et d'autres crimes "affreux".

 

 

Le Strapado.

Il a été conçu pour disloquer les épaules d'une victime en la levant  au dessus du sol, en lui permettant de tomber, et en l'arrêtant soudainement avant qu'elle ait touchée la terre.  Pour intensifier le suplice, des poids (changeant de 50 à 500 livres) ont été attachés au corps de la victime pour disloquer un plus grand nombre d'os.

 

 

Ecrasé.

Extirper l'hérésie hors de l'hérétique.

 

 

La patte du chat.

Un râteau acéré, utilisé pour déchirer la chair de la personne et pour séparer la chair des os de toute les parties de son corps.

 

 

Brûlure à petit feu.

Un dispositif du 16eme siècle pour soulever la victime dans et hors du feu, le rôtissant vivant lentement au lieu de le brûler d'un seul trait.

 

 

Le Support.

Le préféré.  Du moins seulement par les Inquisiteurs pour qui c'était un instrument de choix après que la poulie ait échoué.  L'élongation et la dislocation de prés de 12cm de chaque membre du corps devient possible !  Biensur, les efforts des chirurgiens afin le remettre en place les articulations permettait à la torture d'être répétée plusieurs fois.  Les lacérations et les graves pertes de sang résulteaient du déchirement de chaque muscle,  ainsi que de l'utilisation additionnelle d'une pince chauffée à blanc afin déchirer les mamelons, les langues, les oreilles, le nez, et les parties génitales.  Le banquet d'un sadique - et naturellement il a rapproché le misérable hérétique vers Dieu.

Par Templarius - Publié dans : Torture Room
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Mercredi 8 juin 3 08 /06 /Juin 00:00

Mercredi 8 Juin 2005. Il fait déjà très beau et très chaud dans ma région du Languedoc Roussillon, l’été approche à grands pas et  l’odeur de la mer Méditerranée commence à attirer les premières mouches touristiques. En visitant les villes côtières du département je les vois peu a peu reprendre vie après 8 mois de coma hivernal et de désertification urbaine : les commerçants ouvrent tous leurs snacks ( généralement les mêmes tous les 10 mètres), les maires se battent à grands coups d’Euros pour programmer de belles animations  afin de faire venir un max de mouches sur l’étron qu’ils dirigent, et pour finir la jeunesse autochtone se frotte les mains en pensant déjà aux accouplements saisonniers. Que du bonheur en perspective… pas étonnant pour l’une des régions les plus pauvre de France.

Je vois déjà les beaufs Parisiens amoureux des campings miteux de notre côte venir me faire guillotiner pour parler ainsi de leur Région de vacances préférée. Remarquez ils ont peut être pas tort … parce que c’est grâce à l’argent du beauf qu’on évite d’être encore plus pauvre que ce qu’on est déjà . Ici, pas de ressources importantes que la nation pourrait exploiter, pas de concentration industrielle pour créer des emplois, pas de moyens de divertissements pour les jeunes en dehors des grandes villes, pas de tournées de grands artistes…. Ici en hiver, il n’y a rien.

Avec 14% de la population active sans emploi, la région du Languedoc Roussillon s’est trouvée une raison de se maquiller comme un camion et de racoler les touristes Européens. Telle une prostituée, elle se fait passer dessus par les touristes qui prennent leur pied pendant une paire de semaines, la paient, et s’en vont sans se retourner jusqu’a l’été prochain. La pute, elle, continue de vendre son corps durant la saison pour pouvoir se payer de quoi bouffer quand, l’hiver venu, elle n’aura plus de clients.  

Par Templarius - Publié dans : myhouseofpain
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