My hOuSe Of PaiN.....

  Le mal a frappé à l’improviste, dans un moment et un lieu ou je ne l’attendais absolument pas. J’étais là, debout dans la cuisine, un verre de je ne sais quelle boisson à la main. Tout s’obscurcit autour de moi et je plonge dans un demi-sommeil sans que je puisse faire quoi que ce soit pour garder un semblant de conscience qui me permettrait d’endiguer cette étrange sensation qui s’emparait  de moi. A cet instant précis, j’oubliai tout. Je ne pensais plus a rien, je ne me souvenais de rien, seul le vide persistait dans mon esprit tourmenté. Je fixais bêtement le mur en face de moi comme un zombie regarderait l’horizon d’un monde auquel il n’appartient plus. Cet état quasi hypnotique a pu durer à peine quelques secondes tout comme quelques minutes … je l’ignore, vu que je n’étais plus en mesure d’identifier mon environnement ni le temps de l’événement.

Soudain, un flash. Tel une balle venant percuter mon crâne, un choc interne m’extirpa de ma torpeur et me fit ouvrir mes yeux qui scrutaient le néant. Et ce n’est qu’après la fraction de seconde qui m’avait permis de reprendre mes esprits que j’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête, que j’étais en train de sombrer lentement mais surement dans un état qui allait me pousser a faire quelque chose de grave. Je ne savais pas encore quoi, mais je savais que je ne tarderais pas à le découvrir …

3 personnes dans la maison. Il fallait absolument que je trouve un endroit où m’enfermer et être à l’abri de toute irruption extérieure pour subir les cruelles tortures que mon esprit s’apprettait à m’infliger. Et en locurrence, mon théâtre favori  pour jouer ce spectacle pitoyable qu’étaient la Souffrance et la Tristesse était la salle de bains.

 

Ven 22 jui 2005 2 commentaires
C'est 'achement inquiétant, surtout quand on te connaît pas. Mais ce serait jouer le jeu du mal que de se laisser avoir peur par ta différence, par le théatre comme tu dis de cette déshumanisation.

Je crois que le plus beau cadeau à te faire serait de ne pas avoir peur de celui qui se cache en toi. Le plus beau cadeau serait de t'aimer. Ce mal en toi serait alors déjà plus aimable, et la peur n'aurait plus la place de te diviser, pour toi comme pour quiconque.
skyrl - le 23/07/2005 à 11h57
l ecrire , en parler sont de bonnes choses car cela prouve que tu commence a accepter ce combat en toi
la seule solution est d y reflechir et de trouver la solution en toi...
comme sprite ?? lol
non tu sais que je le prends au serieux
je suis la pour toi...
gotikgirl - le 23/07/2005 à 21h22